Huguette de CHAUMELIS - La Dame Blanche de Brandon

En 1520 Hugues BERNARD de MONTESSUS, originaire de Montcenis, devient propriétaire de Brandon qui restera dans sa famille pendant quatre générations, jusqu’à ce que son arrière-petit-fils, trop dépensier, soit contraint de vendre la demeure en 1633 par décision de justice.
C’est alors qu’Alphonse de CHAUMELIS s’en rend acquéreur. Mais il meurt en décembre 1653, peu de temps après sa femme, Marie Angely, laissant deux filles mineures, Jeanne et Huguette qui furent confiées à leur oncle, Jean-Baptiste de CHAUMELIS, frère de leur père. Il prit ses fonctions de tuteur le 5 février 1654.
Jean-Baptiste de CHAUMELIS, âgé de 46 ans alors, n’avait pas d’enfant. Il était conseiller au parlement de Bourgogne où il avait beaucoup de relations. Il était d’un caractère violent, cupide et injuste ce qui le conduisit à devenir un véritable tyran à l’égard de ses nièces. Et pour conserver la main mise sur leur fortune plutôt confortable, il avait décidé de les marier à deux des ses neveux plus falots l’un que l’autre.
Il força ainsi Jeanne de caractère docile à épouser son neveu Bernard LEPENET. En revanche quand il invita Huguette à épouser son autre neveu dénommé LANGUET, Huguette de caractère très affirmé refusa et ce d’autant plus qu’elle avait rencontré - elle qui voyait si peu de monde - un jeune parlementaire dijonnais, Claude de La COSTE. Les deux jeunes gens s’éprirent très rapidement l’un de l’autre. Huguette n’avait alors que 22 ans. Ils réussirent à se rencontrer malgré la surveillance sévère exercée par M. de CHAUMELIS sur sa nièce qui refusait d’épouser le prétendant qu’on lui imposait, résistant à son oncle qui devenait de plus en plus violent à son égard.
Claude de La COSTE en août 1662, chargea une « personne de qualité » pour demander en son nom à Monsieur de CHAUMELIS, la main de sa nièce Huguette. Celui-ci découvrant le pot aux roses, ivre de colère et de violence, entra dans la chambre de sa nièce, la frappa et lui intima l’ordre de renoncer à Claude de La COSTE et d’accepter d’épouser son neveu LANGUET. Et devant l’attitude obstinée de sa nièce, il la jeta à la rue.
Celle-ci ne sachant pas où se réfugier, alla chez Claude de La COSTE. Celui-ci l’accueillit, l’installa lui laissant la libre disposition de sa maison qu’il quitta sur-le-champ, pour éviter toute suspicion sur l’honnêteté de celle qu’il aimait et la sienne. Il alla s’installer à la campagne.
Le conseiller de CHAUMELIS, tuteur d’Huguette, déposa plainte auprès du procureur du roi pour enlèvement de sa nièce. Or le procureur du roi n’était autre que le père de LANGUET à qui il voulait marier sa nièce.
La situation de Claude et d’Huguette semblait sans issue.
Grâce à un complot bien monté par M. de CHAUMELIS aidé par une servante de M. de La COSTE, restée au service d’Huguette, celle-ci fut enlevée par une troupe, ramenée chez son oncle qui aussitôt la fit jeter au couvent avec interdiction de voir qui que ce soit.
Pendant plusieurs années M. de La COSTE lutta contre M. de CHAUMELIS, engagea plusieurs procédures, jusqu’à ce que, aidé par un ami, il rédige un placet et réussisse à le transmettre au Roi Louis XIV. Le roi prenant en considération cette demande, chargea Michel Le TELLIER, son chancelier, d’étudier l’affaire. Raison fut donnée à M. de La COSTE dont le patrimoine avait été sérieusement écorné pendant ces années de procédures. En effet le 5 septembre 1670, sa Majesté le roi Louis XIV nommait M. de La COSTE conseiller honoraire du Parlement de Dijon en même temps qu’il lui donnait gain de cause contre M. de CHAUMELIS.
Lors du partage des biens entre les deux sœurs, Huguette devint propriétaire de Brandon. Elle épousa M. Claude de La COSTE qui mourut en 1694 laissant 2 fils et plusieurs filles.
Madame de La COSTE rencontra beaucoup de difficulté avec son fils aîné, Eugène, qui tenta de déposséder sa mère de Brandon. C’est à cette époque, en 1708, que Brandon fut attaqué à plusieurs reprises par la population environnante montée par Eugène, puis envahi à la suite d’une trahison par un passage ouvert par un complice. Ce passage existe toujours et s’appelle encore de nos jours la porte de la trahison.
Huguette de CHAUMELIS, dame de La COSTE , baronne de Brandon, s’éteint en 1729 à l’âge de 87 ans.Son second fils, Jean-Baptiste, lui succéda comme propriétaire de Brandon, reprenant le fief en date du 23 juin 1729, comme héritier testamentaire. Mais il n’eut pas d’enfant et légua Brandon à Jeanne-Huguette de La COSTE, fille de son frère qui épousa le marquis Jacques de BEAUREPAIRE, descendant d’une famille de la région de Louhans. Brandon restera dans sa famille jusqu’en 1826, époque à laquelle il passera dans la famille des ses propriétaires actuels

Marche à Saint Pierre de Varennes 18 janvier

Paysage
Calvaire et volcan en 2009
Calvaire et volcan en 2025
Au musée, les dames
puis les hommes
Le groupe au départ
Notre première randonné 2009 ne se présentait pas au mieux. C'était d'abord l'annonce de quelques défections pour cause de maladie auxquelles se sont ajoutés des désistements dus au mauvais temps prévu de longue date.
Cependant 18 courageux étaient au départ dans le bourg de Saint Pierre de Varennes et ils ne le regrettèrent pas, la pluie ayant rapidement cessé. Le vent joua bien quelques tours aux porteurs de chapeaux et la boue accrochée à nos chaussures témoignait de l'état des chemins. Nous eûmes cependant droit à l'apparition fugace d'un soleil pâlichon.
La balade était plutôt courte, 8 km et ne présentait pas de difficultés.
Ne pouvant utiliser ses notes, Daniel aidé d'Annick, donnait de mémoire quelques explications sur le volcan de Drevin puis il récidivait à hauteur du château de Brandon. A l'issue de la randonnée, le groupe apprécia la visite du musée de Saint Sernin ainsi que l'accueil chaleureux de Gilbert, le dévoué Président des Amis de Saint Sernin du Bois..
La conclusion de cette journée se fit, c'est la coutume, de manière conviviale, autour de la galette des rois proposée par Ghyslaine et Pascal que nous remercions.
La prochaine randonnée aura lieu à Culles-les-Roches le 8 février. Elle fera environ 12 km.
Départ de Broye à 13 heures, Place Lucie Aubrac ou de l'église de Culles les Roches à 13h45.

2 photos de la reconnaissance de la marche à Culles les Roches


Lors de la sortie du 8 février, vous aurez à trouver la verrue visuelle que Jacques a éliminée sur chaque photo .

Reconnaissance marche Culles les Roches





Elle aura lieu le 8 févier et non le 1er comme prévu initialement.
Heureusement que nous procédons systématiquement à une reconnaissance ! Les accompagnateurs se verraient mal en train d'hésiter sur la voie à suivre au départ avec derrière eux une cohorte de marcheurs. Ils auraient droit à des remarques variées, pour la plupart peu flatteuses en ce qui concerne leurs compétences.
Dans ce charmant village de Culles les Roches aux multiples ruelles, pas facile de repérer la bonne piste et surtout le balisage. Quand en plus, vous avez sur la carte une ligne à haute tension qui devrait se voir comme le nez au milieu de la figure et que sur le terrain elle n'existe plus, il y a de quoi vous troubler.
Rassurez-vous, tout est rentré dans l'ordre et la marche a été menée tambour battant, le froid et la brume souvent épaisse n'incitant pas à musarder.
Ce sera une balade de 12 km sur de larges chemins et de petites routes, idéale à faire en période hivernale. Les 3 villages de Culles les Roches, Fley et Bissy sur Fley sont très différents de nos bourgs de l'Autunois et le château de Pontus de Thiard mérite une halte.
En attendant, nous vous espérons nombreux, dimanche, sur le petit circuit consacré à notre modeste volcan local que nous n'avons pas l'intention de réveiller. N'oubliez pas la possibilité de visiter le musée de St Sernin du Bois où nous attend notre ami Gilbert.

Circuits VTT Uchon


Guy et Lucette vérifient les balisages des 8 circuits VTT qui empruntent le territoire de la CCAM. Daniel et Jacques ont rencontré Guy vendredi afin de déterminer les zones à entretenir hors circuits pédestres. Il sera proposé à la Communauté de Communes de les ajouter à la liste des points noirs à surveiller et à défricher chaque été.
Vendredi prochain, 16 janvier, Isabelle, Lucette et Daniel rencontreront le Parc du Morvan à Saint-Brisson afin de l'informer et d'engager une concertation profitable pour les deux entités.
Espérons que les routes seront praticables.
AMUR est sollicité pour sa connaissance approfondie des sentiers.

La Louvetière

Cabane


entrée de la cave

Champignons grimpeurs

Vestige de puits à proximité de la ruine.

Aujourd'hui, 3 janvier, nous faisons à trois une première découverte de la forêt communale de la Gravetière. Nous avons vu sur internet des photos de roches prises au lieu dit le Chêne Verdier en particulier un cliché d'amphibolite à grain fin. Brigitte est intéressée et nous pourrions envisager à la belle saison une sortie nature ayant pour thème la géologie, la flore et la faune de ce site. Autant chercher une aiguille dans une meule de foin. Pas d'amphibolite à grain fin ! De gros rochers ont peut-être été exploités pour extraire des pierres de taille destinées à la construction du captage du ruisseau coulant à proximité. Ils sont constitués de gneiss et de granite.
Après une montée assez rude et glissante, encombrée d'arbres couchés par les tempêtes des années précédentes, nous accédons à un terrain plat parcouru par un chemin rural. Celui-ci est bordé de quelques ruines de maisons dont une a conservé sa cave en bon état. Une cabane en bois a été élevée sur celle-ci.
Une battue au gros gibier se mettant en place dans les parages, nous préférons faire demi tour et regagnons la voiture par le hameau de la Gravetière et la D120. Des charmes déformés nous rappellent qu'ici, il y a une centaine d'années, poussaient des haies plessées bordant des cultures.
Cette première approche nous laisse un peu sur notre faim et nous comptons bien approfondir notre connaissance de cette forêt. Nous pourrions, dans un premier temps, dégager les arbres morts qui encombrent le sentier.