JEUDI 26 OCTOBRE, SPA et MARCHE DOUCE A MARMAGNE.



D’aucuns s’étonneront à la lecture du titre … « Ah ? Ils ne font pas que marcher, randonner, ouvrir, entretenir et baliser des chemins ceux d’AMUR ? Ils vont au spa maintenant ?»
Mais non, nous n’avons pas passé une partie de l’après-midi dans un bain bouillonnant à remous pas plus que dans un centre d’hydrothérapie, encore moins à Spa en Belgique. Nous avons simplement commencé notre petit circuit par une visite de la SPA de Marmagne, sur la route des Milliens.
Nous avons été accueillis très chaleureusement par les responsables  dévoués du refuge qui nous ont fait une visite guidée des lieux, nous ont présenté de bons gros chiens, des chats adultes et des chatons qui n’attendent que d’être adoptés et chéris par de nouveaux maîtres.
Pour en savoir plus, laissez-vous tenter par leur site  http://spacreusot.wifeo.com/ 
Quelques informations supplémentaires :
Nous savons tous que la  SPA est la Société Protectrice des Animaux mais ce sigle symbolise aussi sa devise « Sauver Protéger Aider »
QUELQUES DATES :
1845  création de la SPA par le  docteur Etienne Pariset.
Le premier combat de la SPA  portait sur la protection des chevaux que les cochers parisiens maltraitaient. Au fil du temps, l'action de la SPA s'est développée et son intérêt s'est élargi aux autres espèces animales, en particulier  les chiens et les chats. 
1850 l'Assemblée Nationale approuve  la 1ère loi consacrée à la protection des animaux.
1860 reconnaissances d'utilité publique accordée par Napoléon III.
1903 créations du 1er refuge à Gennevilliers
1945 ouvertures du 1er dispensaire à Paris
1976 L'Assemblée nationale vote la « charte animale »
1978 déclarations universelles des droits de l'animal adoptée par l'UNESCO
1994  le nouveau Code Pénal réprime les actes de cruautés envers les animaux (emprisonnement, amendes...)
2015  le parlement adopte la proposition de loi conférant aux animaux le statut d' »êtres vivants doués de sensibilité »
La  SPA a son siège à Paris et des filiales en Province.
La Confédération des SPA est avant tout un organisme fédérateur, qui rassemble 260 associations indépendantes partageant des valeurs communes pour la protection des animaux. Réparties sur toute la France, elles recueillent près de 80% des animaux en détresse et rassemblent 462.000 adhérents. Elle a été créée en 1926 et reconnue d’utilité publique en 1990.
La CNSPA est le plus important réseau français de protection des animaux, présent  dans 95 départements et qui agit sur le terrain : Refuges de proximité́ et fourrières, maisons de retraite pour vieux animaux, refuge pour animaux de ferme, protection des chats libres (stérilisation, identification et suivi des populations).
C’est aussi :
                     Plus de 180 000 animaux accueillis chaque année.
                     24 000 places d'accueil pour chiens, chats et autres animaux en détresse.
                     13 500 enquêtes de maltraitance.
                     3 000 bénévoles réellement actifs.
                     1 200 personnes salariées pour les soins au quotidien.
La suite de notre après-midi en images…
 






























Sur le circuit C1 d'AMUR (Charbonnat).



Charbonnat est connu depuis le Xe siècle sous le nom de Carbonacum.
Charbonnat viendrait-il du nom d’un homme : Carbonacum, Carbonaco, Carbonis ? Ou serait-ce un dérivé du mot charbon, la commune ayant connu plusieurs lieux de production de charbon de bois ?
Son territoire, réparti de part et d’autre de l’Arroux  est un lieu de passage depuis l’époque protohistorique. Il est traversé par la voie gauloise dite des « Foires du Beuvray » que nous emprunterons sur un kilomètre. Elle suit les lignes de crêtes depuis le Mont Beuvray jusqu’au Dardon Elle coupe, à la Croix Rozian, une autre voie protohistorique se dirigeant sur Toulon-sur-Arroux. La voie du Beuvray est constituée actuellement par le GR 13. La voie gallo-romaine d’Autun à Toulon-sur-Arroux traverse l’Est de Charbonnat, mais elle n’est plus matérialisée que par des sentiers et des limites de parcelles.
 La pêche dans l’Arroux a joué autrefois un rôle important. En 1645, un recensement destiné à l’imposition relève pour Charbonnat 42 feux, ce qui doit correspondre à environ 200 habitants, parmi lesquels 19 laboureurs, les autres étant des pauvres, manœuvres et pêcheurs. C’était donc, pour certains, un véritable métier.
En 1838, la commune, qui a aujourd’hui autour de 250 habitants, comptait 780 Charbonnatoises et Charbonnatois logés dans 136 maisons. 
À l’époque, sa superficie de 2 222 ha, se composait de 1 748 ha en terres labourables, 237 en prés, 116 en bois et, surprise, 6 ha de vignes. En 1829, il était noté la présence d’une huilerie.

Le circuit C1est un des plus beaux d’AMUR mis il serait souhaitable d’en modifier le tracé au départ (voir suggestion de circuit à la fin de l'article). Vous allez comprendre pourquoi d’ici quelques lignes.
Nous nous sommes donné rendez-vous sur la place de Charbonnat et d’entrée nous manquons perdre Noël, happé par des connaissances qui festoient dans la salle des fêtes toute proche et qui l’interpellent par la phrase rituelle.
« Qu’est-ce que tu fous là, Noël ? » 
Après un court conciliabule et à l’unanimité, les huit participants décident d’éviter les 3 km de goudron aller-retour qui permettent d’arriver au hameau du Pilier ramenant le parcours à 11,5 km pour 200 m de dénivelé.

L’exploitation agricole qui constitue l’élément principal du lieu de départ déverse-t-elle toujours le purin de ses écuries dans une rigole qui traverse le chemin rural ? Un tracteur en barre l’accès. Nous nous courbons pour passer sous la fourche avant et juste après que trouvons-nous ? Le fossé fétide avec  en prime une odeur à vous soulever le cœur. Ce sera le seul couac de la balade. Même la pluie et la boue, compagnes habituelles de cette marche lors des épisodes précédents, nous seront épargnées à part une chtite beurrée vite oubliée, la preuve ce linge qui sèche à l’extérieur sur un fil .



Nous sommes sous le charme du regard tendre et séduisant des Aubrac et de leur robe d’un brun clair tellement plus distingués que les yeux inexpressifs de nos braves charollaises au pelage d’un blanc souvent douteux.


Pas de forêts comme dans le Morvan mais des arbres qui se détachent dans le paysage, certains, majestueux, d’autres moribonds exhibant leurs squelettes desséchés.




Des champignons escaladeurs.

Les fermes et les maisons sont éparpillées dans la campagne.
Ici, un jardin alternant légumes et fleurs.
Là, une maison tombant en ruine avec des outils agricoles d’un autre temps, charrue à brabant, planteuse de pommes de terre. 







Un épouvantail à la coiffure originale annonce le début de la combe au Loup. En fait de loup, ce sont 3 dalmatiens pacifiques qui viennent à notre rencontre. Nous sommes à Montjalmain.




 Nous échangeons quelques mots avec le Maire qui profite de son dimanche pour planifier les travaux agricoles de la semaine à venir, ses responsabilités de premier magistrat lui laissant peu de loisirs.
Après une montée assez abrupte dans un chemin creux, nous arrivons au point le plus spectaculaire, la ligne de crête qui nous offre un vaste panorama permettant de découvrir (dixit le panneau situé à la Croix Rozian) sept villages et le Massif d’Uchon. 



 Nous marchons d’un bon pas dans la longue descente passant par Morimbeau Nous reprenons nos voiture pour rejoindre la place de Charbonnat. Une table un peu à l’écart de la place permet de terminer comme d’habitude par une dégustation. Aujourd’hui, ce sera la tarte de Monique et un chocolat chaud.






 3 photos pour résumer.




Je vous invite à vous reporter à l’article du 11mai 2012 qui relatait cette même balade. Robert s’en était donné à cœur-joie avec son humour ravageur.

Autre info qui peut vous intéresser : il s’agit du blog d’un pèlerin. Tapez
« De l'aube à l'aurore - L'ermite et le pèlerin. »
Le lundi quatorze mars deux mil onze, j'ai pris mon sac à dos et je suis parti de chez moi, à Haillot dans le Condroz jusqu'à Fisterra en Galice en passant par Reims, Vézelay, le Puy-en-Velay, Rocamadour, Roncevaux et Saint-Jacques de Compostelle (environ deux mille neuf cent kilomètres à pied).
Il nous donne ses impressions sur la traversée du Morvan. Il est passé par la Croix Rozian.

Voici le circuit (10,4 km pour un dénivelé de 176 m) qui vous permettra d’éviter la rigole puante mais attention, il n’y a au départ de la place que pour deux véhicules .